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www.ildialogo.org LA MORT D’UN AMI,di Daniela Zini

Lutti
LA MORT D’UN AMI

di Daniela Zini

à Eugenio Galdieri
 
«If you can look into the seeds of time and say which grain will grow and which will not. Speak then to me.»
«Si vous êtes capables de trouver dans les semences du temps la graine qui va germer. Instruisez-moi.»
W. Shakespeare, Macbeth
 
La vraie mort, c’est le rien.
Il faut résister à cela, que la mort soit quelque chose, qu’elle fasse partie de la vie, qu’elle soit en état de complicité incessante.
Notre façon d’être avec la mort, de rencontrer la mort, est toujours une répétition. C’est à la fois la répétition d’une mort, la répétition du passé et du futur.
Et chaque mort qui nous arrive est alimentée par la source, le torrent des autres morts.
Et ce que nous perdons, à chaque fois, c’est un enfant.
Lorsque mon père… – je crois que je ne parviendrai jamais à articuler ces quatre petits mots si lourds : «Mon père est mort.» - j’ai perdu l’enfant qu’il était pour moi, l’enfant que j’étais pour lui, l’enfant que je suis pour moi.
Tout pour moi dans la vie s’accompagne d’un indice de «encore».
Ainsi, mon père est encore là.
Je ne peux pas traverser un jardin avec lui et regarder un fil d’herbe pousser, sans me dédoubler et me voir, à ce moment même, regarder ce fil d’herbe avec mon père, bercée par les notes d’une musique ouvrant un passé-futur.
Nous pouvons vivre notre mort dans la fin brutale d’un amour, dans la perte narcissique. Nous devenons mortels et faisons la connaissance de la mortalité dans ce rapport à l’autre. De telle sorte que la moitié sera séparée de la moitié et devra la garder.
Quant à ceux qui emportent un morceau de nous-mêmes, il y a un tissage à faire, c’est un immense travail.
Renouer sans cesse, tendre l’oreille, tendre l’attention.
Ce n’est pas un se rappeler, mais appeler, évoquer.
Notre sort, c’est de ne pas laisser derrière nous.
 
Rome, le 4 novembre 2010


Lunedě 08 Novembre,2010 Ore: 23:49
 
 
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