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www.ildialogo.org Per amore, lasciano la chiesa,

Preti sposati
Per amore, lasciano la chiesa

(Dal mattino, quotidiano svizzero - Sabato 26 Marzo 2011di Lawrence Grabet). Traduzione dal francese di Stefania Salomone


Par amour, ils quittent l’église

( Extrait de LE MATIN, journal suisse du samedi 26 mars 2011,
écrit par Grabet Laurent)

immagini1En théorie les curés sont chastes,

mais en pratique certains ont une

compagne. Des voix s’élèvent pour

mettre fin à cette «hypocrisie».

25 mars 2011 ,

Gérald Theler et son épouse .

Dans l’Eglise catholique, depuis 1139, un curé ne peut aimer Dieu et une femme en même temps. En pratique, cette règle compte pas mal de discrètes exceptions. Près de 500 en Suisse ces vingt dernières années à en croire l’association de défense des compagnes de prêtres. Dimanche passé, Niklaus Popp annonçait ainsi, «honteux», à ses paroissiens qu’il les quittait pour devenir papa. Le 27 février 2011, du côté de Zurich, Pius Blättler célébrait sa dernière messe après des années de double vie qui s’étaient soldées par une naissance. Le 19 janvier enfin à Evian, en France voisine, le Père Viret démissionnait «pour raisons affectives».

Curé, amoureux, discret

La question du célibat revient sur le devant de la scène. «Prêtre, et après…», un livre de témoignages d’anciens curés et d’autres toujours en exercice, sortira même début juin aux Editions Saint-Augustin. «Cette fois, les choses bougent, se félicite la présidente de l’association. Son évêque a par exemple permis au Père Blättler de poursuivre son ministère jusqu’à l’été. Avant, il aurait été loin dans les 24 heures!» Après la démission du curé, l’évêque de Saint-Gall a aussi exprimé le souhait d’un assouplissement du célibat des prêtres. Mais la militante dénonce quand même «l’hypocrisie d’une Eglise au sein de laquelle il reste plus facile d’être pédophile ou homosexuel que d’avoir une compagne».

Ceux qui choisissent de concilier sacerdoce et relation amoureuse doivent faire profil bas. C’est le cas de ce curé romand qui, depuis des années, vit accompagné et en a témoigné anonymement à plusieurs reprises dans divers médias. La hiérarchie est au courant, les paroissiens aussi et approuvent, précise son amie. Normal! En 2007 déjà, 81% des catholiques se disaient en faveur du mariage des prêtres. De leur côté, les évêques suisses sont ouvertement favorables à l’ordination d’hommes mariés. En 2010, une pétition en ce sens forte de 2500 signatures avait reçu un accueil favorable du président de leur conférence (CES). «Mgr Brunner nous avait répondu que la CES se préoccupait de faire évoluer les conditions d’accès au sacerdoce, rappelle Jean-Pierre Bendit, instigateur de la pétition. Et ce, même si cette question n’aura sans doute pas de réponse dans un avenir proche.»

La faute de Benoît XVI

La faute notamment du pape Benoît XVI, qui écrivait en 2005: «Le célibat sacerdotal est une très grande bénédiction pour l’Eglise et la société. J’en confirme le caractère obligatoire.» La majorité de la jeune génération de curés approuve. «Le statut du prêtre a tellement changé que ces personnes résolvent ce problème d’identité en s’accrochant aux traditions et notamment au célibat», analyse leur aîné Michel Salamolard. Ce prêtre valaisan de 68 ans, qui est l’initiateur du livre «Prêtre, et après…», est persuadé que le célibat librement choisi deviendra tôt ou tard une réalité. Il y aura alors deux types de prêtres: les célibataires et les mariés, qui n’auront peut-être pas les mêmes responsabilités. Ce modèle fonctionne déjà dans les communautés orthodoxes. «Et certaines d’entre elles sont même sous l’autorité du pape, rappelle l’homme d’Eglise. La preuve que le célibat n’est pas sans exception possible!»

immagini2Gérald Theler (63 ans).

Prêtre de 1974 à 1985 et

aujourd’hui directeur de

foyer. Marié à Marceline et

père de deux enfants de

19 et 22 ans.

«Avec Marceline, J’ai

découvert la face de la

sainteté que je refusais

de voir»

Chaque fois qu’il revient dans son ancienne paroisse, Gérald Theler est accueilli par un «Bonjour, monsieur le curé»! Cela fait vingt-cinq ans qu’il a quitté la prêtrise et sa ville. C’est son «allergie au dogmatisme» et une thérapie analytique qui l’ont poussé dans les bras de Marceline, sa future épouse, et hors de l’Eglise. «Je n’ai qu’un regret, confesse celui qui dirige aujourd’hui un foyer de semi-liberté, c’est de m’être obstiné à ne pas retourner la pièce pour y découvrir l’autre face de la sainteté. Celle consistant à être le plus humain possible.» Pour Gérald Theler, qui «avait pris un tel pied à être curé», la rupture fut terrible. L’évêque lui interdit de dire au revoir à ses paroissiens. Il se retrouve au chômage. Mais Marceline, connue sept mois plus tôt lors d’un stage de développement personnel, l’aide à passer le cap. Ils auront deux enfants. Aucun ne sera baptisé. D’ailleurs le couple ne va jamais à la messe. L’Eglise les a rejetés. Eux l’ont remplacée par d’autres approches spirituelles, mais ne désespèrent pas de voir cette institution évoluer, sur le célibat notamment.

 «Les choses peuvent changer d’un coup, s’enthousiasme Gérald Theler. Un peu comme ce qui s‘est passé avec les révolutions arabes.»

immagini3Maxime Morand (58

ans). Vicaire de 1981 à

1986 et aujourd’hui

responsable RH. Marié à

Caroline et père de deux

fils de 15 et 17 ans.

 «La sexualité aide à se

réaliser spirituellement»

 Lorsqu’il était vicaire, l’imaginaire de Maxime Morand était «rempli de femmes entreprenantes». Aujourd’hui il est cadre chez un banquier privé et rêverait d’animer une retraite ayant pour thème le leadership selon Jésus-Christ. La transition entre ces deux vies a en partie été assurée par Bernadette. «Une magnifique sommelière m’a décongelé et est devenue ma femme.» Avant cela, l’abbé Morand a vécu deux ans d’amour et de prêtrise. «Cela ne m’a procuré que du bonheur jusqu’au jour où j’ai voulu vivre vrai», relève-t-il. L’homme décroche alors un poste au Crédit Suisse et démissionne. «J’avais un désenchantement à être dans l’Eglise et un enchantement à être dans la vie.» Mais la foi ne l’a jamais abandonné. Ni quand son épouse l’a quitté pour un autre. Ni lorsqu’elle est décédée d’une grave maladie. Il a ensuite rencontré Caroline, qui lui a donné deux enfants. «La gérontocratie du Vatican ne veut pas comprendre que faire l’amour peut être un moyen de se réaliser spirituellement, déplore Maxime Morand. Elle choisit des évêques non courageux pour éviter que les choses ne changent.»

immagini4

Jacques Perroux (79

ans). Prêtre de 1956 à

1969 et aujourd’hui

retraité. Marié à Mado,

père de deux fils et une

fois grand-père.

«Dieu n’est pas jaloux

de mon amour pour

Mado»

«J’avais une vocation à la prêtrise mais pas au célibat, une promesse extorquée.» Jacques Perroux est resté un prêtre chaste douze ans. «Et puis j’ai rencontré Mado», se souvient-il assis dans son salon. Le presque octogénaire ne regrette ni sa reconversion comme éducateur ni l’Eglise et encore moins les deux fils que son choix lui a donnés. «Lorsqu’un prêtre a une femme, il se met à dysfonctionner, nous avait-on dit au séminaire. Moi, ça m’a fait l’inverse. Je faisais l’amour à Mado sans culpabilité et je n’ai jamais eu l’impression que Dieu était jaloux.» Après trois ans de clandestinité, le couple veut s’afficher. Aucun paroissien ne les rejette. Tout juste Madeleine, «la tentatrice», reçoit-elle une lettre anonyme. Mais Jacques doit quitter son poste du jour au lendemain. «Je pensais revenir à la prêtrise dans les cinq ans. L’optimisme était de mise. Jean XXIII avait entrouvert des portes que ses successeurs ont refermées.» Madeleine le déplore: «Le Vatican est un repaire de pépés hypocrites effrayés par la sexualité!» Elle et son mari pensent qu’ils ne verront pas le célibat aboli de leur vivant. «Pour ça, il faudrait qu’un évêque ait le courage de consacrer un homme marié. Ça n’arrivera que lorsqu’il n’y aura plus aucun prêtre dans les paroisses.

L’ÉDITORIAL

Laissez-les s’aimer !

«Le curé vit avec une femme»; «le prêtre a un enfant»: les cas où des religieux de confession catholique transgressent leur vœu de chasteté sont de plus en plus nombreux en Suisse. Pour ces hommes de Dieu, leur amour est plus fort que tout.

Le drame, c’est que ces couples doivent vivre dans le plus grand secret. Au mieux, on les tolère du moment que personne ne parle d’eux et de leur situation. Au pire, ces prêtres doivent quitter leur ministère, chassés par leur hiérarchie. Mentir, se dissimuler ou abandonner ses ouailles, ce ne sont pas des choix dignes du christianisme. Pas étonnant que le Vatican ait des problèmes de vocation. Le sacerdoce ne doit pas forcément s’accomplir dans la douleur.

Il faut cesser cette hypocrisie.

Un homme de Dieu n’a pas à prouver son engagement en renonçant au sexe et à la complicité amoureuse d’une partenaire.

Au début du christianisme, ce n’était pas le cas. Les couvents ou les monastères étaient mixtes. Certains religieux souhaitaient vivre leur religion dans l’abstinence, personne ne les en empêchait. D’autres avaient des enfants, on les laissait tranquilles. Seul leur engagement primait. Ce n’est qu’en 1132 que le célibat a été imposé par Rome. Une mesure prise sous prétexte de pureté et d’engagement, mais qui n’était là que pour démarquer l’Eglise catholique romaine du paganisme.

L’Eglise catholique doit de nouveau permettre à ses membres de prouver au quotidien qu’elle est amour. Elle doit évoluer, vivre au plus près des gens. Dieu n’est pas jaloux. Il accepte le partage. Cela fait plus de 2000 ans qu’il le dit. Il est temps de l’entendre.

Per amore, lasciano la chiesa
(Dal mattino, quotidiano svizzero - Sabato 26 Marzo 2011
di Lawrence Grabet)

In teoria, i sacerdoti sono casti, ma in pratica alcuni di loro hanno delle compagne. Si levano delle voci per porre fine a questa ipocrisia.

immagini525 marzo 2011,

 

 

 

 

 

 

 

 
Gerald Theler e sua moglie.

Nella Chiesa cattolica dal 1139, un prete non può amare Dio e una donna allo stesso tempo. In pratica, questa norma
conta non poche eccezioni. Quasi 500 in Svizzera negli ultimi venti anni, secondo i membri dell’associazione difesa dei sacerdoti. Domenica scorsa, Niklaus Popp annunciava “vergognosamente” ai suoi parrocchiani che li lasciava per diventare papà. Il 27 Febbraio 2011, vicino Zurigo, Pius Blättler ha celebrato la sua ultima Messa, dopo anni di una doppia vita che aveva portato alla nascita di un figlio. Il 19 gennaio scorso a Evian, non lontano dal confine con la Francia, Padre Viret ha chiesto le dimissioni "per motivi affettivi."

Prete, amorevole, discreto
La questione del celibato è di nuovo al centro delle cronache. "Prètre, et après …” (Prete, e dopo …), un libro di testimonianze di ex preti ed altri ancora in ministero, uscirà i primi di giugno per l’Editrice Saint-Augustin.

"Questa volta, le cose sono diverse, ha sottolineato il presidente dell'associazione. Il suo vescovo ha consentito ad esempio a P. Blättler di continuare il suo ministero fino all'estate. Tempo fa, sarebbe stato allontanato entro le 24 ore!

Dopo le dimissioni del parroco, il vescovo di Saint-Gall ha altresì espresso il desiderio di un atteggiamento più libero verso il celibato dei sacerdoti. Ma l’attivista denuncia anche "l'ipocrisia di una Chiesa in cui è più facile essere un pedofilo o gay che avere una compagna."

Quelli che scelgono di conciliare sacerdozio e rapporto d’amore devono accettare di mantenere un profilo basso. Questo è il caso di questo prete romando che da anni vive accompagnato e lo ha testimoniato in anonimato e a più riprese su molti media. La gerarchia è a conoscenza, e anche i parrocchiani approvano, precisa una sua amica. E’ tutto normale! Già nel 2007, l'81% dei cattolici erano a favore del matrimonio dei preti. Da parte loro, i vescovi svizzeri hanno apertamente sostenuto
l'ordinazione di uomini sposati. Nel 2010, una petizione che ha raccolto più di 2.500 firme era stata accolta con favore dal presidente della loro conferenza (ESC). "Il Vescovo Brunner ci aveva risposto che la Conferenza Episcopale era preoccupata di cambiare le condizioni di accesso al sacerdozio”, ha detto Jean-Pierre Bendit, promotore della petizione. “Anche se questo problema non avrà probabilmente soluzioni nel prossimo futuro ".

Le mancanze di Benedetto XVI

immagini6 Un errore di Papa Benedetto XVI, fu quando scrisse nel 2005: "Il celibato sacerdotale è una grande benedizione per la Chiesa e la società. Ne confermo il carattere obbligatorio.”. La maggior parte delle nuove generazioni di preti approva. "Lo status di sacerdote è cambiato così tanto che queste persone risolvono questo problema di identità aggrappandosi alle tradizioni, tra cui il celibato”, così dichiara l’analista Michel Salamolard. Questo sacerdote vallese di 68 anni, che è l’ideatore del libro "Prete, e dopo ..." è convinto che il celibato liberamente scelto diverrà una realtà prima o poi. Ci saranno due tipi di sacerdoti: single e sposati, che probabilmente non avranno le stesse responsabilità. Questo modello è già attuale nella chiesa ortodossa. “E alcuni tra i preti ortodossi sono sotto la giurisdizione del papa”, ha detto il religioso. “Ecco la prova che il celibato non è senza eccezioni! "

Gerald Theler (63 anni).
Sacerdote dal 1974-1985 e
ora direttore di un centro.
Sposato con Marceline e padre di due figli di 19 e 22 anni.

"Con Marceline, ho scoperto il volto della santità che rifiutavo di vedere "


Ogni volta che torna nella sua vecchia parrocchia, Gerald Theler è salutato da un "Buongiorno padre!” Sono 25 anni che ha lasciato il sacerdozio e la sua città. Sono state la sua '"allergia al dogmatismo"e la terapia analitica che l’hanno spinto tra le braccia di Marceline, sua futura moglie, e fuori della Chiesa. "Il mio unico rammarico”, confessa che ora gestisce un centro di detenzione in regime di semi-libertà, è di essermi ostinato a restare dentro mancando di scoprire l’altro lato della santità, il compito di essere più umano possibile”. Per Gerald Theler, che “amava il suo essere sacerdote”, la rottura fu terribile. Il vescovo gli proibì di salutare i suoi parrocchiani. Si ritrovò disoccupato. Ma Marceline, conosciuta sette mesi prima durante uno stage di sviluppo del personale, lo aiuta a saltare il fosso. Hanno avuto
due figli, ma nessuno è stato battezzato. D’altronde la coppia non va mai in chiesa. La Chiesa li ha respinti. L'hanno sostituita con altri approcci spirituali, ma non disperano di poter vedere un giorno l’evoluzione di questa istituzione, in particolare sul celibato.

"Le cose possono cambiare improvvisamente” afferma con Gerald Theler. Un po' come quello che è successo con la rivoluzione araba ".

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Morand Maxime (58 anni). Vicario dal 1981 al 1986 e oggi HR manager. Sposato
con Caroline e padre di due figli di 15 e 17.

"La sessualità contribuisce a realizzarsi spiritualmente "


Quando era vicario, l'immaginario di Maxime Morand era "pieno di donne intraprendenti". Oggi è un funzionario di una banca privata e gli piacerebbe organizzare un seminario sul tema della leadership secondo Gesù Cristo. con Il passaggio tra queste due vite è stato in parte assicurato dalla presenza di Bernadette. "Una bellissima cameriera mi ha scongelato ed è diventata mia moglie." Prima del passaggio, Padre Morand ha vissuto due anni di amore e di sacerdozio insieme. "Non mi ha dato che gioie fin dal giorno in cui ho deciso di vivere veramente” osserva. Ha poi trovato lavoro presso il Credit Suisse e si è dimesso. "Ho quindi subito la delusione per essere nella chiesa e un piacere di rientrare nella vita." Ma la fede non mi ha mai abbandonato. Neanche quando la moglie lo ha lasciato per un altro. Oppure, quando è morta a seguito di una malattia grave. Ha poi incontrato Caroline, che gli ha dato due figli. "La gerontocrazia del Vaticano non capisce che fare l'amore può essere un mezzo per realizzarsi spiritualmente” osserva Maxime Morand. Essa sceglie vescovi non coraggiosi per assicurarsi che le cose non cambino."

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Jacques Perroux (79
anni). Sacerdote dal 1956 al 1969 e oggi pensionato. Sposato con Mado padre di due figli e un figlio e nonno.

"Dio non è geloso del mio amore per Mado "
"Ho avuto la vocazione al sacerdozio, ma non al celibato, una promessa estorta". Jacques Perroux è rimasto un prete casto per dodici anni. "E poi ho incontrato Mado", egli ricorda, seduto nel suo salotto. Il quasi ottuagenario non rimpiange né la sua riconversione come educatore né la Chiesa, e ancor meno i due figli che la sua scelta gli ha dato. "Quando un sacerdote ha una donna, comincia a funzionare male, ci è stato detto durante il seminario. A me è successo il contrario. Ho fatto l'amore con Mado senza sentirmi in colpa e non ho mai sentito che Dio era geloso”. Dopo tre anni di clandestinità, la coppia esce allo scoperto. Nessun parrocchiano i rifiuta. Soltanto Madeleine “la tentatrice”, riceve una lettera anonima. Ma Jacques è deciso a lasciare già il giorno dopo. "Pensavo di poter tornare al sacerdozio nel giro di cinque anni. Prevaleva l’ottimismo. Giovanni XXIII aveva parzialmente aperto degli spiragli che i suoi successori hanno poi richiuso”, dice Madeleine con rammarico. Il Vaticano è un covo di vecchi ipocriti spaventati dalla sessualità”. Sia lei che il marito sono convinti che non vedranno l’abolizione del celibato nel corso della loro vita!. "Per questo, bisognerebbe che un vescovo avesse il coraggio di consacrare un uomo sposato. Ma ciò non avverrà fin quando non ci sarà più nessun sacerdote nelle parrocchie.”

EDITORIALE
Lasciateli amare!
"Il sacerdote vive con una donna", "il sacerdote ha un figlio": casi in cui i religiosi cattolici violano il voto di castità sono sempre più numerosi in Svizzera. Per questi uomini di Dio, l’amore è più forte di tutto.

Il dramma è che queste coppie devono vivere nella massima segretezza. Tutt’al più, sono tollerati fintanto che nessuno parla della loro situazione. Nel peggiore dei casi, questi preti devono lasciare il ministero, spinti dai loro superiori. Mentire, nascondere
o abbandona il gregge, non sono scelte degne del cristianesimo. Non c'è da stupirsi che il Vaticano abbia problemi di calo delle vocazioni. Il sacerdozio non deve necessariamente realizzarsi nella sofferenza.

Dobbiamo fermare questa ipocrisia.
Un uomo di Dio non ha bisogno di dimostrare il suo impegno rinunciando al sesso e complicità amorosa di una partner.

Alle origini del cristianesimo, non era così. Conventi e monasteri erano misti. Alcuni religiosi vivevano la loro fede nell’astinenza senza che nessuno glielo impedisse. Altri avevano figli, e non hanno avuto problemi. Solo il loro impegno contava. Fu solo nel 1132 che Roma ha imposto il celibato. Una misura adottata col pretesto della purezza e dell’impegno, ma era solo per delimitare la Chiesa Cattolica Romana rispetto al paganesimo.

La Chiesa cattolica deve ancora permettere ai suoi membri di vivere ogni giorno ciò che l’amore è. Deve evolversi, vivere più vicina alla gente. Dio non è geloso. Accetta la divisione. Sono 2000 anni che lo ha detto. E’ ora di ascoltarlo.



Domenica 22 Maggio,2011 Ore: 19:15
 
 
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