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www.ildialogo.org Déclaration de la Fondation Frantz Fanon,a cura di Mauro Armanino

Déclaration de la Fondation Frantz Fanon

a cura di Mauro Armanino

Ringraziamo Mauro Armanino, missionario in Niger, per averci inviato questa dichiarazione dalla fondazione Frantz Fanon. Altre notizie di Mauro anche su Avvenire.it, sul blog http://senzafine.zacem-online.org e su Il fatto quotidiano http://www.ilfattoquotidiano.it/blog/marmanino/
Le 25 mars 2018, Moussa Tchangari, membre du bureau de la Fondation Frantz Fanon et secrétaire général d’Alternatives Espaces Citoyens, organisation membre du Conseil international du Forum social mondial, a été arrêté par les forces de sécurité pour avoir appelé, avec Ali Idrissa, coordinateur du Réseau des organisations pour la transparence et l’analyse budgétaire (ROTAB), Nouhou Arzika, président du mouvement patriotique pour une citoyenneté responsable (MPCR) et Lirwana Abdourhamane, avocat et membre du MPCR, à une journée de mobilisation appelant à l’abrogation de la loi de finances 2018, dénoncée comme antisociale et injuste. S’appliquant depuis janvier 2018, cette loi favorise l’installation des transnationales au Niger alors que les citoyens sont de plus en plus soumis à une pression fiscale qui les précarise. Le groupe de presse Labari a été perquisitionné et fermé ; depuis le tribunal a ordonné sa réouverture.
La manifestation, faisant suite à plusieurs autres qui se sont toujours déroulées dans le calme et sans aucune violence, a été interdite pour raisons de sécurité ; pourtant la Constitution du 25 novembre 2010 garantit les libertés d’association, de réunion, de cortège et de manifestation dans les conditions définies par la loi (article 32) et le même jour, le parti présidentiel, le PNDS Tareyya, tenait à Niamey son congrès.
Moussa Tchangari, Ali Idrissa, Nouhou Arzika, Lirwana Abdourhamane, bien que n’ayant pas participé à la marche, restent incarcérés et sont accusés, par le Tribunal de Grande Instance de Niamey, d’avoir organisé cette manifestation, de complicité d’acte de violence, d’agression et de destruction de biens publics. L’arrestation de membres du mouvement social et l’envoi de certains d’entre eux, dont Moussa Tchangari, dans des prisons éloignées à plus de 100 km de la capitale mais aussi dans des zones où sévit l’état d’urgence et qui ont été la cible de plusieurs attaques extrémistes, marquent une nouvelle étape de la dérive autoritaire du gouvernement nigérien, entre autres par la violation de certains droits fondamentaux et par le refus d’écouter la voix du peuple nigérien.
L’interdiction de cette manifestation montre une fois de plus que certains Etats privilégient la mise en place de politiques sécuritaires plutôt que de se conformer à leurs obligations contenues dans les dispositions de la Déclaration universelle des droits de l’Homme et dans les instruments régionaux et internationaux relatifs aux droits de l’Homme qu’ils ont ratifiés. Dès lors, ils n’hésitent pas à criminaliser les membres du mouvement social luttant pour les droits fondamentaux
La Fondation Frantz Fanon s’inquiète qu’un de ses membres, mais aussi les autres membres du mouvement social, a été arrêté de manière arbitraire et souligne que ce n’est pas la première fois que Moussa Tchangari se trouve face à des accusations qui ne reposent sur aucune preuve et est l’objet de harcèlement de la part des forces de police et de l’institution juridique. Ce harcèlement juridique ainsi que les violences policières à l’égard des manifestants montrent que le gouvernement ne cherche qu’à enterrer et à museler toute opposition à la loi de finance qui va jeter de plus en plus de citoyens nigériens dans une grande précarité.
La Fondation rappelle que les autorités nigériennes doivent se conformer aux dispositions de la Déclaration sur les défenseurs des droits de l’Homme, adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies le 9 décembre 1998, et plus particulièrement à son article 1 qui stipule que “chacun a le droit, individuellement ou en association avec d’autres, de promouvoir la protection et la réalisation de tous les droits de l’Homme et de toutes les libertés fondamentales aux niveaux national et international” et son article 12.2 qui prévoit que “l’Etat prend toutes les mesures nécessaires pour assurer que les autorités compétentes protègent toute personne, individuellement ou en association avec d’autres, de toute violence, menace, représailles, discrimination de facto ou de jure, pression ou autre action arbitraire dans le cadre de l’exercice légitime des droits visés dans la présente Déclaration”.
Consciente du danger que la banalisation des pratiques policières fait peser sur la vie publique du pays, la Fondation Frantz Fanon appelle à la libération de Moussa Tchangari, d’Ali Idrissa, de Nouhou Arzika, et de Lirwana Abdourhamane, et à l’abandon de toutes les charges pesant contre eux.
30 mars 2018

 



Giovedì 05 Aprile,2018 Ore: 13:48
 
 
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